Simulations de football 2006, acte II. Quelques semaines après « FIFA », Konami livre son nouvel opus – le cinquième - de la célèbre série des PES. Une nouvelle version toujours plus réaliste qui ravira une fois encore les fanatiques du genre mais qui conserve quelques (tout petits) défauts.
Vous en avez marre de faire vous même les transferts sur votre « vieux » PES4. Vous ne connaissez plus les joueurs que vous dirigez au cours de votre quinzième saison en mode « Master League ». Réjouissez vous, PES 5 est arrivé. Tout nouveau, tout beau. Et toujours aussi bien. Certes, Konami n’a pas résolu le problème des licences puisque seuls les Championnats espagnol, italien et néerlandais proposent les véritables noms des équipes (plus Arsenal, Chelsea, Porto et le Celtic) rognant ainsi un peu sur le réalisme. Mais après quelques heures dans le menu « modifier » pour rétablir la vérité, vous n’y verrez presque plus rien.
Car après ce petit désagrément assez fastidieux, le plaisir ne sera que plus grand. PES 5 va en effet encore plus loin que son prédécesseur dans les détails des matchs et le menu reste le même. Mais en mieux (en plus de la Ligue des Masters, possibilité de jouer en réseau). La jouabilité est toujours plus exceptionnelle et vous aurez bien du mal à inscrire un but à des défenses et des gardiens bien plus hermétiques qui ont appris la rigueur. Même si vous accumulerez les 0-0 dans un premier temps, pas de panique, c’est normal. Entêtez vous. Si c’est plus difficile, c’est encore meilleur quand on arrive à aligner trois passes. Non, vraiment que du bonheur !
Certes, les commentaires de Jeanpierre et Arribart agacent toujours autant, les arbitres sont peut-être un peu trop sévères et la règle de l’avantage pas encore au point, les graphismes autour du terrain restent pitoyables, mais tout ceci est bien secondaire. L’essentiel, c’est de jouer au foot, n’est-ce pas ? Et bien, avec PES 5, vous aurez l’essentiel…